C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.
Leur chute est lente. Ou peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.
Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées :
Mais ce n’est pas l’hiver encor.
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.
François Coppée
Photo internet
Bonjour Moonath,
Hé bien voilà une douceur automnale qui m’est bien agréable, elle invite à la rêverie…
Merci pour ce partage, à bientôt 😉
Bisous tendres
« on croirait qu’il neige de l’or »…
Ce poème…un joli souvenir scolaire! Merci de me l’avoir remis en mémoire. Bel après-midi, Moonath! Bise de Bxl.
Mon Dieu qu’il écrit bien cet homme. J’ai pensé en le lisant comme Mamielily . Bonne journée.
que c’est joli