Longeant la digue du vent

Longeant la digue du vent Retenant des milliers de pensées en exil La magie des mots et leurs ombres océanes S’effeuille la vie comme les fleurs d’écume Flottant dans les profondeurs infinies De nos racines sacrées, vierges et mystérieuses Emportant les maux stériles La fraîcheur des os et leurs effluves de braise Invitant les étoiles…

Dans la dentelle de l’âme

à l’horizon pâlissant le soleil s’évanouit dans un flot de ramées d’or dans la dentelle de l’âme les poèmes s’épanouissent comme un vol d’hirondelles plongeant dans un champ d’alizés flottant sur la page immaculée des rêves foisonnent suspendus aux soupirs de la lune dans la dentelle de l’âme l’aube devient mirage gracieux comme une île…

Au bord du Steir

petit délire poético-breton 🙂 sous une pluie douce et printanière les jonquilles s’épanouissent Quimper aussi au bord du Steir vagabonde le soleil et rayonnent des mouettes gourmandes bientôt 20 heures un bagadoù joue pour le roi Gradlon et un barde étourdit les pavés dans le miroir du soir mes pieds se baignent tête nue éblouis…