Longeant la digue du vent

Longeant la digue du vent Retenant des milliers de pensées en exil La magie des mots et leurs ombres océanes S’effeuille la vie comme les fleurs d’écume Flottant dans les profondeurs infinies De nos racines sacrées, vierges et mystérieuses Emportant les maux stériles La fraîcheur des os et leurs effluves de braise Invitant les étoiles…

A fleur de granit

A  fleur de granit taillés dans l’onde du temps des flots de lumière murmurés à l’immensité au couchant se cueillent et s’agrègent en écume de lune Texte & photo : MOONATH © ND

Derrière un talus de sable

derrière un talus de sable entre coquillages et fleurs d’écume flotte le parfum des anges au pied d’un îlot de granit léchant les vagues perlées d’étoiles le vent éclabousse un bataillon en livrée argentée dans les reflets éternels et mélodieux d’un silence épicurien se dévoile un rêve en bois flotté derrière un talus de sable…

Dans les frondaisons du cosmos

musarder entre les nuages d’un théâtre étoilé où se reflètent les ailes de la lune les vertèbres du silence et les pensées du monde écumer l’immensité bouillonnante où dorment les rêves éclatant de transparence qui moutonnent à cloche-vague et esquissent nos âmes y cueillir les atomes de l’humanité enchâssés dans les frondaisons du cosmos mûrissant…

Dans la clarté d’un sommeil calligraphe

dans la clarté d’un sommeil calligraphe les courbes d’une symphonie se dessinent le temps de broyer la nuit entre quatre saisons d’insomnie au coeur d’un écho céleste les racines des fleuves exhalent des myriades de fleurs moirées de bouquets lyriques et baroques dans la clarté d’un sommeil calligraphe un violon caméléon surgit d’une calanque étoilée…

« Réfléchir à l’immensité des potentiels… »

« Réfléchir à l’immensité des potentiels qui gisent au plus profond de notre être, comprendre que la nature de l’esprit est fondamentalement pureté et bonté, et méditer sur sa luminosité permettront de développer confiance en soi et courage. » le XIVè dalaï-lama   Photo internet