Dans le feuillage bruissant

Dans le feuillage bruissant d’un vertige arc-en-ciel la lumière suspend son vol en fragments de douceur en atomes spirituels autour de l’arbre un cercle se dessine libérant l’illimité les racines de l’essentiel dans une harmonie de couleurs s’entrelacent les vibrations du monde la mémoire des pierres les pollens du vent sur les bourdonnements des ajoncs…

Dans les frondaisons du cosmos

musarder entre les nuages d’un théâtre étoilé où se reflètent les ailes de la lune les vertèbres du silence et les pensées du monde écumer l’immensité bouillonnante où dorment les rêves éclatant de transparence qui moutonnent à cloche-vague et esquissent nos âmes y cueillir les atomes de l’humanité enchâssés dans les frondaisons du cosmos mûrissant…

Substrat

substrat lexical de molécules poétiques n’argumente rien dans le vent froissé mille rhétoriques cristallisées vibrent en transparence et se posent sur les feuilles oratoires d’une forêt pragmatique à la philosophie thérapeute canevas sonore d’atomes stylistiques n’harmonise rien trame illuminée d’oxymores intemporels transcende les sens et vibre au-delà de la dualité d’un génome azuré à l’ADN…