Un soir d’hiver
dans le vacarme aliénant
de l’alcool et de l’ennui
tourbillonnant
en mille morceaux d’humanité
se brise l’horizon
tremble la citadelle
dans sa robe de dentelle
se faufilent
les échardes d’écume
entre les vagues de lune
et les lignes amères
dessinées par les cerfs-volants
des regrets hématomes
d’un vent boxeur
qui frappe
au coeur et à l’âme
de ses maux asphyxiants
de ses mots assassins
caressant le corps du bonheur
de ses doigts acérés
jusqu’aux portes du sang
l’instant
n’a pas toujours la parole juste
le sourire qui délivre
quand s’attache la passion
aux ficelles de l’éternité
parfois au creux des mains
la colère n’a d’yeux que pour la mort
amour, prison servile
d’un souffle qui s’éteint
là, dans un cri de jouissance
désordonné, redoutable, transparent
les flammes de la jalousie
au bout du couteau
Texte: MOONATH © ND Photo : Studio Pluche
Mmmmm ! J’ai beaucoup apprécié les mots uppercuts : « regrets hématomes
d’un vent boxeur qui frappe au coeur et à l’âme »