Comme des blés mûrs

 

Dans le souffle des adieux
gémissent les tambours du soleil
transpercés par la pluie

peau à peau
le silence et le vent
enlacent les papillons du soir
filtrent l’infini à travers les résistances du monde

au coeur des forêts de bleus et de chaux
l’amour danse comme un feu follet
pris au piège des bras infidèles

la nuit
sommeille
expire
inspire
imprime ses mensonges
sur les lèvres versatiles
parfumées de cendres

se déshabille la lumière en vibrations infinies

au creux de son corsage de larmes
s’écoulent des pays de solitude
s’effacent les rivières de volupté
se dispersent mille oiseaux azurés
fusionnent les émotions et les souvenirs
comme des blés trop mûrs ivres de mort

la tristesse et l’aube ne s’aiment plus

renaissent les fleurs sauvages
brillent les étoiles de lune
dansent les mots enchanteurs
planent les âmes synchroniques

au loin
les murmures légers
d’un nouveau regard
immaculé

Texte: MOONATH © ND

Photo : Hans Braxmeier - Pixabay
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2 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. Bonjour Moonath,
    Comme c’est beau…Tu as magnifiquement enveloppé l’été de tes mots Moonath, j’aime beaucoup.
    Douce et agréable semaine à toi !
    🙂

  2. gaïa dit :

    Tes mots ont une musicalité particulière. Toujours aussi fan de toi 🙂 J’ai voté sur short 🙂 Bises !

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