Sur les ailes des tournesols

Larmes de cendres
s’élèvent des grands fonds
s’enroulent autour des galets du ciel
creusant les mémoires des vents

dans l’écho archéologique du temps
les confidences de la lumière
emportent les arbres et les brouillards
loin, très loin des griffes des volcans
près, si près des îles secrètes
qui naviguent en nos terres
comme des aubes fuyantes
éclaboussant l’horizon

dansent les murs de sable
déracinant à chaque pas
les craintes du monde

la magie est partout
le spleen aussi

sur les ailes des tournesols
musardent les ombres des lagunes
se rafraîchissent la lune et les étoiles
s’aiment le jour et la nuit
défilent les rêves

tout se meurt
même le tic-tac des horloges

s’effacent les vents jaunissants
au bord des bois odorants
souffleurs de vers

l’espace est un poème
un bouquet de fleurs d’encre

un jardin sacré

Texte: MOONATH © ND

Photo : Brigitte Werner - Pixabay
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Un commentaire Ajoutez le vôtre

  1. Luober dit :

    Paroles sacrées et féminines…

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