Minuit
les eaux du monde
englouties par les murs de l’insomnie
vaguent sur les pensées en secondes fiévreuses
dans sa robe d’opaline
la lune sème des graines d’espace
entre les brindilles du ciel
à l’heure infinie
où les vaisseaux des rêves
déploient leurs filets d’étoiles
les ombres s’éveillent
marchent près de la femme à l’ombrelle
et glissent avec elle au coeur de la lumière
le vent pour asile
les parfums du silence s’enflamment
aux soupirs des anges
entre deux saisons métamorphiques
les cendres des chagrins
les espoirs aux ailes bleues
se superposent et dessinent
le visage d’une île fleurie d’oiseaux célestes
les sentiers d’un royaume
plus doux que la vie
plus puissant que la mort
plus vrai que les rayons du soleil
immense et clair
la sérénité en transparence
trésor caché au coeur de l’être
dans l’écho d’un poème
aux tiroirs secrets
l’aube dépose un baiser
sur le front d’un amour sacré
l’éternité pour horizon
Texte : MOONATH © ND Image internet
Joli texte. 🙂
Atmosphère…
Brindilles légères !