Sous un ciel méridien
le printemps disperse le soleil
en éclats de granit
couronne la Femme Fleur
caresse une mère berçant son enfant
multiplie la lumière
sur les herbes indolentes
déambule entre Dahut et l’Ankou
parmi les sculptures inspirées
maillons ADN de mémoires visionnaires
d’un monde ouvert à l’infini
empli d’un silence profond
agenouillé au pied d’un barbelé sentinelle, irréel
semant des milliers de poussières azurées
l’écho éternel d’un train aux entrailles jaunes
cisèle une source ronde, bouclier aérien
où palpitent les plaies figées dans la matière
étincellent les âmes courageuses
la chair des ciseaux
l’espace et ses ombres
dans la complicité de l’instant
en robe blême, froissée par l’étrange
reflet karmique d’un éther meurtri
s’envole une larme en lambeaux
sous son chapeau taillé par la vie
souveraine, émaillée par l’ivoire des vents
la sève pure d’un rêve lointain
aux ondes pénétrantes et familières
d’une tristesse ardente
enfin libre !
Texte & photo : MOONATH © ND
Un dahu et l’Ankou attelés à la même charrette… 🙂
Chasser le dahu est interdit m’a soufflé le roi Gradlon. Même la mort a arrêté de lui courir après ! 😉 Qui sait, la cité d’Ys et la princesse Dahut ont peut-être été engloutis par une légende ! 🙂
J’aime beaucoup ce texte
Belle journée à vous
Tony
Merci Tony pour votre appréciation et vos lectures. Bonne soirée.