Dans le cri sourd de la page blanche
se perdre dans les rimes du silence
jusqu’aux colonnes du ciel
où l’encre des nuages
abreuve des cohortes de mots
aux sonorités somnolentes, vivantes, éclairées
comme des bougies solitaires
parfumant les tiroirs du temps
se brûlant, goutte à goutte
aux confidences de la nuit
impérieuses, troublantes, kyrielles
fleurs voilées, volées à la torpeur du lointain
évidences entremêlées à la lumière
soupirs et ombres en éveil
arabesques déliées, jaspées, oniriques
déroulant les couleurs de l’infini
l’aube, fraîchement éclose
le sourire exalté d’un jour nouveau
une pensée bourgeonnante, majuscule, messagère
Texte : MOONATH © ND Photo : internet
Reprendre son souffle , expiration.
Magnifique…comme toujours …!
Amitiés
Manouchka
Un silence qui aurait manqué aux mots de ce monde, magnifique 🙂
A reblogué ceci sur La tentation d'écrire.
Sublime
Merci à tous pour votre lecture bienveillante.