Sous un nuage d’écume
les violons de l’hiver
apprivoisent mes pensées
en quinze gorgées de chocolat
Paris s’enrhume, mon coeur aussi
Sur l’asphalte engourdi
se couche la neige
crépitent mes larmes
au pied d’un arbre dévêtu
Paris se meurt, mon corps se glace
Au creux de mes oreilles
Schubert se noie dans mon chagrin
en tourbillon karmique
en cristaux de fièvre
Paris, adieu !
Texte : MOONATH © ND Photo : Pinterest