solitude entrebâillée
d’un tombeau d’étoiles pâles
s’enfièvre au seuil d’un théâtre d’ombres
où gémit l’écho d’un rêve
captif d’un brouillard moribond
aux espaces souverains, aux reflets caméléons
à la porte d’un rayon de lune
une échelle sans barreau se dresse
comme un oiseau échassier
veilleur et bâtisseur de ciels
perçant les vents sans frontière
jusqu’au réconfort d’un sourire cathédrale
sous la lumière d’un autre monde
où s’éteignent doucement les aveuglantes ténèbres
l’amour souffle de toute son âme
sur les volcans réduits en larmes
et enchante la prière printanière
d’un ange dessinant l’horizon
Texte : MOONATH © ND photo : caplondon.com
J’aime lire à voix haute tes mots qui m’enchantent! Beau dimanche, Moonath!
A reblogué ceci sur Moonath – l'Univers des mots.