loin des sentiers balisés
par les bruyères enflammées
d’un littoral taillé par l’éternité
flânent un homme et deux enfants
le sourire perlé de douceur
il offre ses mains ridées de sérénité
à deux soleils en ciré d’air pur
dans leurs regards touchants
l’horizon se noie avec harmonie
comme les mouettes qui pirouettent en corolle
au-dessus du chemin de bois
qui mène à la plage de leurs souvenirs
sur le sable silencieux
près d’un coeur en galets azurés
un vieux capitaine enlace deux moussaillons
de ses ailes gonflées d’amour
au vent d’octobre
Texte : MOONATH © ND Photo : Anna - Pixabay
« comme les mouettes qui pirouettes en corolle »… j’aime beaucoup la sonorité de cette phrase et l’image des mouvements qu’elle m’inspire 🙂
Superbe au petit matin ce beau texte.
Bonheur à vous pour 2016
Gilles
comme c’est beau