« Le sublime jeu des mondes, et la création à l’oeuvre – en quête infatigable d’autres formes encore et de toutes les combinaisons possibles -, tout cela se déroulait devant moi. Ou était-ce en moi ? Et même si chaque oiseau semblait s’enivrer d’avoir part au jeu, avait-il en vérité une autre existence que celle de la voilure déployée, de la nuée tout entière ? Mon pouce eût-il existé un instant par lui-même s’il s’était trouvé détaché de mon corps ? Et si chaque oiseau n’était pas l’entière nuée, comment la volée eût-elle tenu ensemble alors que rien ne la contenait et qu’elle n’avait aucun modèle ni avant ni après ? En chaque parcelle était le Tout et je le vivais jusqu’au vertige. »
Christiane Singer
Photo de Juan Luis Duran
Superbes photo et citation.
une parole à méditer
Magnifiques beautés de mots et d’image….
Chistiane Singer une femme dont j’ai lu presque tous
les livres …J’aime sa philosophie…son énergie…sa foi….
Merci pour le partage…
Amitiés
Madeleine
Quelle photo magique ! Le commentaire de C. Singer me fait penser à mes vagabondages dans tous les aquariums possibles des villes que je visite car les poissons même s’ils sont emprisonnés là portent en eux l’infinie palettes de toutes les couleurs de la terre, du ciel et de la mer.