comme des milliers de nuages
évanouis au coeur d’une larme de rosée
les cendres de la vie
volent au gré d’un vent familier
où les ombres pâles des souvenirs se consument
au pied des lys blancs
perplexité et poussière
se mêlent au rêve
et périssent au petit matin
la mort apprivoisée par l’écho du destin
qui marche sur l’eau, hésitante et glacée
dans les reflets sourds d’une existence acoustique
dans un dernier rayon de lune
songe l’amour dans un craquement d’étoiles
et cherche une main
dans les lignes du néant
engourdies de caresses almandines
puis dans un ultime regard, disparaissent
comme des milliers de nuages
évanouis au coeur d’une larme de rosée
les oiseaux somnambules
moissonnent une dernière fois le crépuscule
et s’abandonnent à l’éternité
au pied des lys blancs
Texte : MOONATH © ND Photo : www.saharnava.fr
c’est une belle fleur le lys