flottant sur un zeste de miel
l’été butine l’aube fraîche
le long des ajoncs de granit
fauchant les vagues du jour
le soleil cueille la terre
et couronne les tombes fleuries
déchirant leurs pas
les ondes somnambules s’évanouissent
avec les aboiements d’un vent léger
dans les plis de la vie
le silence se drape de quiétude
jusque dans les ressacs des âmes
au pied des murs brûlés de peine
les anges taguent les plages solitaires
de nuances joyeuses et intemporelles
flottant sur un zeste de miel
l’été tisse les guipures du ciel
et ondule au gré des marées
Texte : MOONATH © ND Photo : chambre-dhote-golfe-morbihan.com
que c’est joli il ne manque de l’odeur