au milieu d’un théâtre de genêts
alanguis
sur la chevelure moussue
d’un géant de granit
trois sages migrateurs
à la respiration ensoleillée
surplombent
les mystères disséminés
de la Bretagne
ici et là
longeant les dunes sauvages
chahutées par les marées
habillant de glycine et de pluie
les façades de pierre
au gré des chemins paroissiens
sur un océan de sable fin
sculptées
par la terre
au coeur d’un triskèle magique
glissant sur l’azur doré
mille et deux légendes celtes
content
les traditions amarrées
de la Bretagne
ici et là
longeant les dunes sauvages
contre vents et dragons
dévoilant sa féerie lumineuse
pas à pas
à l’âme des marcheurs
Texte & photo : MOONATH © ND
Au loin le son des cornemuses
Entendez vous ces muses
Oui bigoudine paimpolaise
Elles sont à leurs aises
Suivant ces chemins
Fin comme des parchemins
Leurs coiffes virevoltant
Comme des oiseaux dans le vent
que c’est joli
A reblogué ceci sur Moonath – l'Univers des mots.