Longeant les dunes sauvages

au milieu d’un théâtre de genêts
alanguis
sur la chevelure moussue
d’un géant de granit
trois sages migrateurs
à la respiration ensoleillée
surplombent
les mystères disséminés
de la Bretagne
ici et là
longeant les dunes sauvages
chahutées par les marées
habillant de glycine et de pluie
les façades de pierre
au gré des chemins paroissiens

sur un océan de sable fin
sculptées
par la terre
au coeur d’un triskèle magique
glissant sur l’azur doré
mille et deux légendes celtes
content
les traditions amarrées
de la Bretagne
ici et là
longeant les dunes sauvages
contre vents et dragons
dévoilant sa féerie lumineuse
pas à pas
à l’âme des marcheurs

Texte & photo : MOONATH © ND
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3 commentaires Ajoutez le vôtre

  1. yinchris dit :

    Au loin le son des cornemuses
    Entendez vous ces muses
    Oui bigoudine paimpolaise
    Elles sont à leurs aises
    Suivant ces chemins
    Fin comme des parchemins
    Leurs coiffes virevoltant
    Comme des oiseaux dans le vent

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