Enlaçant les nuages
de leurs bras de sable
les vagues, au souffle réflecteur
cristallisent les murmures du vent
jusqu’aux falaises abruptes
où mille rayons de soleil entrechoqués
déferlent dans la douceur du couchant
Dans un champ d’écume
constellé de chevelures chlorophylles
plonge la lumière d’hiver, anémique et blême
apostrophant la lune de son coeur de granit
parfumé d’ajoncs blonds et de sarrasin
comme une virgule ponctuant les reliefs d’un néant majestueux
à la recherche du triskèle sacré et de ses légendes harpistes
Texte & photo : MOONATH © ND