longeant les terres du ciel
à la croisée des eaux naufragées
un homme crépusculaire
debout sur des échasses métronomes
et coiffé d’un tricorne horloger déboussolé
palabre
sous l’arbre stellaire
devant une assemblée de terriens incrédules
il allume une étoile
une seconde
un bouquet de constellations
invitant doucement les âmes
aux portes de l’univers
dans la banalité télescopique d’un rêve aiguillé
mille sourires clignant des yeux
disparaissent un à un
emportés par le souffle du sommeil
et se posent sur chaque O rayé
dessiné au coeur de mon poème
à l’autre bout de la nuit
du côté où la lune renverse la vision
un corsaire philosophe
sorcier ou magicien
escalade sa longue vue et s’envole
au-delà de l’horizon inconscient
où l’invisible n’est plus une légende
depuis que les chats dansent avec les orbes
et qu’une fée dessine des dragons dans mes cahiers
longeant les terres du ciel
à la croisée des eaux naufragées
un homme crépusculaire
debout sur des échasses métronomes
et coiffé d’un tricorne horloger déboussolé
s’endort dans mes songes
sous l’arbre stellaire
Texte : MOONATH © ND
Image : cosmic tree by MBHenriksen
J’aime ton horloger crépusculaire…qui sème ces o barrés…comme autant d’infinités ! Pourquoi donc me fait-il penser à l’allumeur de réverbères du « Petit prince » ? Bonne journée, Moonath!
Quel bel écrit Moonath, il me transporte dans ton bel univers que j’apprends à connaître et que j’aime de plus en plus. Et quelle image inspirante! Merci mon amie, gros bisous, Gigi 😊
quel beau poème.
Je reviendrai te lire!!
Emilie