Cendres d’une vie,
entrailles d’un cauchemar,
l’esprit vacille dans un feu d’ombres glacées.
Des pas dans le ciel
résonnent à travers le labyrinthe des illusions,
abolies par une lucidité assassine.
Au milieu du désert,
harcelé par sa colère démesurée,
le prisonnier embrasse sa folie.
A l’encre primitive,
ses larmes coulent aux portes du néant,
étouffant son coeur jusqu’à la lie.
Dans un silence oxydant,
fusillé par un rayon de soleil,
le damné frémit d’effroi.
Texte : MOONATH © ND Photo culturejardin.fr
J’aime beaucoup ce poème, l’univers qui y est décrit m’évoque plein de choses, les thèmes abordés aussi, folie, solitude, révolte, colère, peurs, souffrances
je ne sais plus qui disait (j’ai la flemme de chercher en fait) « c’est dans la douleur et la souffrance que se font les plus belles œuvres »
merci Hugues… juste la versification d’une mort annoncée…
J’ai toujours trouvé que les thèmes même tragique ou dramatique, pouvaient être beau lorsqu’ils étaient narrés de manière poétique, sans pour autant donner dans le morbide. Il y a dans cette forme d’expression quelque chose qui me parle.
Je ne suis pas u spécialiste ni même un « poète » loin s’en faut, mais j’apprécie un joli texte, ou autre forme d’art, à partir du moment ou je ressens un émotion véritable. je dois être un peu fou quelque part 🙂
Bravo Moonath, superbe poème mon amie, bon week-end 🙂