souvenir d’été
laboure un champ de baisers
moisson de larmes
un épouvantail sans coeur
gît dans ses vils mensonges
souvenir d’amour
meurt sous la faux de l’égo
arythmie du vent
un épi, roi de l’ivraie
fuit devant son impuissance
Texte : MOONATH © ND Photo Armel Noiry
Doux souvenir, qui m’enchante et qui m’enlise également. Souvenir tendre d’un amour à peine naissant, mais qui fuit déjà. Sublime…très bon samedi, gros bisous.
Et il y aura d’autres moissons…
Merci Delvina et JC pour vos commentaires qui ensoleillent mon poème… qui d’ailleurs est un peu différent de ce que vous avez lu lors de votre passage… car je n’avais pas validé ma correction…
Les moissons du coeur sont les plus belles… même quand les sentiments sont fauchés par la lucidité…
Balayer l’amour d’un coup de vent est impossible… Certes Jean-Claude, il y aura un jour une autre moisson… plus vraie… plus belle… mais pour l’instant, mon être a besoin de solitude et de repos… de ne faire qu’un avec le temps…
A reblogué ceci sur Moonath – L'univers des mots.
Quel magnifique poème ma chère Moonath, tout en subtilité, j’adore! Merci mon amie et bon vendredi 🙂